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Le site non officiel du Pays Cathare et du Languedoc (Aude, Haute-Garonne, Tarn, Ariège). Plongez dans la nature, l'histoire et la légende du Sud.

Eloge de la Montagne noire.

 

 
Sombres forêts, lacs, rivières, cascades, castels ruinés, menhirs et pierres à légende… En Languedoc, la Montagne noire est un lieu qui combine les attraits de la nature sauvage et les vestiges de l’histoire. Quiconque la voit, ne l’oublie jamais. Quiconque la quitte, ne peut se défaire de sa nostalgie.


La Montagne noire a été importante dans ma vie. Je suis né à ses pieds. j'ai grandi au rythme des excursions. Je l'ai explorée dans mon adolescence. J'y retourne pour reprendre mes repères... C'est pourquoi je veux la faire connaître.  


Je dédie cet article à Anne-Laure, et à tous ceux qui aiment la Montagne noire sans la connaître encore.

 

Carte de la Montagne noire, conseil général de l'Aude.

Ma Montagne noire.

 

Dans cet article, le lieu n’est pas à une présentation sèche et sans âme. Ni à une rêverie sans règle qui ne serait qu’un épanchement affectif. Mais plutôt, à mi-chemin entre sérieux et onirisme, à un éloge qui mêle nature et culture. Je vous propose de découvrir ma Montagne noire, à travers quatre itinéraires, qui forment comme les quatre éléments de ce lieu : la pierre, l’eau, le feu, le vent.

 

Chacun de ces éléments vous apprendra à parler la langue de ce pays à la fois sauvage et hautement civilisé.

La pierre vous racontera les origines du massif.

L’eau vous parlera de la richesse de cet or blanc, origine de la richesse agricole et industrielle de la Montagne noire.

Le feu évoquera de l’histoire des hommes, souvent caractérisée par la violence.

Et le vent portera la mémoire de la foi, des rites et des croyances de ce pays.

 

I. La Pierre.

 

Gneiss, granite, schiste.

 

La Montage noire est une bosse, pour les géologues. Un pli géant de rochers, gneiss, micaschistes, calcaires et granit. Cette vieille montagne fait partie du Massif Central, bien qu’elle soit séparée de lui par le Sidobre et les Monts de Lacaune. Ce sont de vieilles roches de l’ère primaire, paléozoïque, dévonien, cambrien. Ces terrains primaires se sont trouvés exhaussés à l’époque tertiaire par le choc tectonique qui a été à l’origine des Pyrénées.

 

La pierre se décline donc sur tous les tons. Au pic de Nore, qui à 1211 m. est le point culminant, on trouve des gneiss et des micas à formes étranges, connus dans le pays sous le nom de Roc des Trésols.

 

Roc des Trésols

Au roc de Peyremaux, des roches semblables forment un monticule évocateur. La légende prétend que se trouve en ce lieu la tombe d’un géant, enfoui sur un amoncellement de rochers par un de ses congénères. Bel hommage de l’imagination des anciens à des millions d’années d’érosion…

 

Roc de Peyremaux.

Du côté d’Arfons, Saissac et saint-Denys commence une zone marqué par les formes tendres et évocatrices du granit. Celui-ci, dans la forêt, fut débité pour fournir pierres de constructions et linteaux de porte.

 

Près d'Arfons

Près de Brousses-et-Villaret et Saint-Denys, le granit s'égrène en chapelets de roches et en chaos, un peu comme dans le Sidobre.

Près de Brousses-et-Villaret.

La pierre, un abri.

 

Il y a 50000 ans, elle a aussi fourni aux premiers hommes de la Montagne noire, dans ses anfractuosités et ses replis, un abri contre l’hostilité des ères glaciaires. Voici quelques années, on a retrouvé sur la montagne de Berniquaut, près de Sorèze, une hache polie, des nucleus, des pointes de flèche pour la chasse, des perles en os…

 

Aujourd'hui, la montagne abrite toujours les hommes, au sens où elle fournit les pierres et les ardoises nécessaires à la protection des maisons; il y a des ardoisières en activité à Dourgne. Citons aussi les moellons de schiste et de calcaire dans lesquels furent construites les maisons, les églises et les abris des petits villages du Cabardès.


Hôtel des Saptes à Saissac

Il faudrait évoquer ici toutes ces belles gentilhommières du Saissaguès et du Cabardès, bâties avec ces pierres de la Montagne noire. L'hôtel des Saptes à Saissac, de style Renaissance finissante; l'hôtel de Beynaguet de Penautier aux Ilhes-Cabardès (XVIIIe siècle), avec son porche monumental qui enjambe la rue. Constructions bien modestes, mais qui répercutent dans des interprétation simples et comme à échelle humaine, les principes architecturaux de leurs époques différentes. Ce n'est certes pas Versailles, mais ces deumeures ont quelque chose d'infiniment plus proche de nous, un je ne sais quoi de charmant...

Hôtel de Beynaguet de Pennautier aux Ilhes.

Le minerai.


Dans la Montagne noire, on exploitait jadis le minerai de fer. Près de Laprade, on a retrouvé des mâchefers et des vestiges de fours. A l’époque gallo-romaine, un maître de forge s'est fait construire une imposante villa au lieu-dit Co d’Espérou, près de Saint-Denys. Le minerai d'or était présent aussi, avec la mine de Salsigne, et la rivière de l'Orbiel (littéralement: l'or vieux).

 

II. L’eau.

 

L’eau est une grande richesse ici. La Montagne noire, au regard de l’eau, se divise en deux zones. Une zone nord où l’eau abonde, à tel point que de nombreux barrages y ont été faits, comme celui de Garbelle aux Cammazes. Une zone sud méditerranéenne où elle vient parfois à manquer, ou à s’écouler en crue. Le village de Cabrespine comporte ainsi une étrange suite de plusieurs ponts permettant de laisser passer les flots en crue des torrents de la montagne. A Lespinassière, toujours sur le versant Sud, l’eau est canalisée selon un savant système.


Enfilade de ponts à Cabrespine
 

L’eau contrôlée.

 

L’homme a dû diriger l’eau, lui imposer son sens. Dans les villages, canalisations antiques, ruisselets, dalles de granit guident son écoulement vers les béals (canaux aquatiques), lavoirs, bassins, destinés à l’irrigation, à l’industrie.


Lespinassière.

L’eau est une ressource précieuse dans les villages, fort convoitée. Si bien que les municipalités durent règlementer son utilisation : à Saissac en 1867, les usiniers prennent l’eau 6 jours par semaine, les « arrosants » ont droit d’en jouir 24 h par semaine, du samedi soir au dimanche soir.

 

L’or blanc.

 

Signe des temps, l’eau qui ne servait qu’à l’agriculture vivrière, de petit rendement, devient dès la fin du Moyen-âge et les temps modernes le ferment de l’industrie. Les moulins hydrauliques existent depuis le IXe siècle. Des forges hydrauliques sont signalées en 1283 à Escoussens, en 1316 à Saint-Denys.

 

Près de l'ancien moulin de Saissac.

Dès le XVIIe siècle, le perfectionnement des techniques fait que toutes sortes d’instruments fonctionnent à la houille blanche : scieries, foulons textiles, papeteries. Comme le fait remarquer R. Cazals, « la carte de Cassini fait apparaître un chapelet de 13 moulins sur le Sor, à proximité immédiate de Durfort ». Il s’agissait de martinets, énormes marteaux actionnés à l’énergie hydraulique qui permettaient de travailler le cuivre. A Saissac, un ruisseau qui traverse le village est encore appelé le « Béal des Treize meuniers », en souvenir des moulins hydrauliques qu’il faisait tourner.

 

Le Béal des 13 Meuniers.

Au XVIIe et XVIIIe siècles, ce sont les manufactures drapières qui se développent dans la montagne, permettant parfois l’ascension de lignées d’industriels locaux. A Saissac, la famille drapière des Saptes se fait construire un bel et vaste hôtel particulier, dans un style assez simple mais qui devait fait figure de débauche de luxe dans ce coin isolé. A Montolieu se crée une manufacture royale, bénéficiant de capitaux publics en échange d’une exigence de qualité.

 

Les draps sont faits à partir de la laine des ovins de la Montagne noire. Dès 1400, les marchands italiens se fournissent en laine à Revel, Durfort, Labruguière, Saissac. Les tissus de Carcassonne, non loin de la Montagne noire, sont exportés jusqu’en Turquie.

 

Les eaux de la Montagne.

 

Ce sont les eaux de la Montagne noire qui alimentent le canal du Midi. Elles sont collectées par la rigole de la Montagne qui part de la prise d’Alzeau pour alimenter le Lac de saint-Ferréol et, qui par la rigole de la plaine, amène l’eau de la Montagne noire au Canal du midi. Donc, pensez, quant vous verrez le Canal : une partie de cette eau vient de la Montagne noire ! Aujourd’hui, l’eau est encore une richesse de la montagne, avec ses barrages, les Cammazes (1957) la Galaube (années 1990), qui envoient une eau pure vers la plaine, Toulouse ou Carcassonne…

 

III. Le feu.

 

C’est l’élément de la violence, symbole d’une histoire troublée.

 

L’ère des pierres à légende.

 

L’homme du néolithique habite, délimite, sacralise l’espace. Il construit dans la montagne noire des dolmens, sépultures collectives, ou des menhirs. Le dolmen de Cupserviès, sur le plateau battu des vents du Ventajous, a encore la forme archaïque d’une caisse : il est fermé sur trois côtés, et a perdu sa dalle horizontale.

 

Dolmen de Cuperserviès.


Le dolmen de Fournès-Cabardès, en bien mauvais état, a néanmoins conservé la sienne. 

 

L’ère des seigneurs, et des ordres religieux.

 

Après des âges sombres sur lesquels on ne sait pas grand-chose, la civilisation médiévale se développe. Les ordres religieux investissent les lieux déserts et solitaires : les Hospitaliers s’installent à Arfons, les Chartreux dans la forêt de la Loubatière, près de Lacombe. Mais le terrain leur est disputé par des seigneurs locaux jaloux de leurs pouvoir, au méthodes souvent expéditives.

 

Château de Saissac.

Les seigneurs de Roquefort, aux Cammazes, ceux de Saissac, les maîtres de Cabaret (Lastours) vivent dans leurs forteresses de montagne, au tournant des XIIe et XIIIe siècles. Ils sont vassaux du Vicomte de Carcassonne, et se montrent réceptifs à la prédication cathare, ou, si ce n’est pas eux-mêmes, beaucoup de gens de leur entourage. L’armée de Simon de Montfort vint mettre le siège devant ces forteresses de Montagne. Les habitants de Roquefort les Cammazes s’enfuirent, ceux de Saissac capitulèrent, le seigneur de Cabaret résista victorieusement et mena guérillas et escarmouches pour affailblir d’armée des envahisseurs.

 

Une histoire sanglante : du catharisme aux guerres de religion.

 

Mais bientôt, le catharisme s’éteint, la Montagne noire est rattachée à la couronne de France. Une bastide, Saint-Denys, y est construite. Avec le XIVe siècle, une série de calamités s’abat sur la région : pestes, famines, grandes compagnies et leurs bandits qui installent parfois leurs campements dans les forteresses jadis occupées par les cathares, comme à Roquefort… Il faudra attendre le XVe siècle pour les voir disparaître en certains endroits.

 


Quelques siècles après la croisade contre les cathares, les guerres de religion causèrent des affrontements assez sanglants dans la région, de 1559 à 1629. Les protestants, basés à Puylaurens et à Castres, et disposant de forces armées importantes, lançaient des incursions jusqu’à la Montagne noire. Ils prirent Dourgne, Sorèze, Durfort, Verdun, pour souvent les perdre assez rapidement. C’est ainsi que fut détruite l’ancienne église de Sorèze, dont il ne reste que le clocher.

Malgré l’édit de Poitiers de 1577, les combats entre catholiques et protestants se poursuivent. Les troupes ultra-catholiques de la Ligue du Duc de Joyeuse prennent Arfons et Saissac en 1591. Après une accalmie sous Henri IV, les conflits reprennent en 1610. En avril 1622 a lieu près de Saissac un grand combat entre les troupes catholiques venues de Labruguière et les protestants de Revel, Sorèze et Puylaurens. Ce n’est qu’après 1627 que le prince de Condé  reconquiert les villages de la Montagne Noire au nom du Roi.

 

 

La Montagne noire dans la tourmente révolutionnaire.


L’ère moderne voit se développer l’industrie et une certaine aisance. Le ferment des idées fait éclater les anciennes structures sociales à la Révolution. La Montagne noire reste fidèle à l’ancien régime, abrite des prêtres réfractaires et des royalistes, au point de susciter l’inquiétude des autorités de la jeune République.

 

IV. Le vent.

 

C’est l’élément le plus immatériel, qui nous permet d’évoquer foi et croyances en Montagne noire.

 

Autour de la croix.

 

La Montagne noire est christianisée assez tôt. On a rapporté l’existence possible d’églises paléochrétiennes à Saint-Jammes (Arfons) ou à Berniquaut (Sorèze). L’abbaye Sainte-Marie de la Sagne, à Sorèze, fut fondée à l’époque carolingienne.  

Saint-Stapin, d'après un bois populaire.

La légende parle d’un étrange personnage, Stapin, qui aurait vécu en ces périodes troublées (VII-VIIIe siècles ?). Ermite, il vivait au milieu d’un cercle de pierres blanches, pendant que le diable le tentait de loin, dans un cercle de Pierre noires. On l’a parfois identifié à Etienne, évêque de Carcassonne.

Comme on l’a dit, les ordres religieux ont établi des maisons dans la montagne : Hospitaliers, Chartreux. A Dourgne, au XVIIe siècle, au lieu-dit Saint-Chipoli, on pouvait trouver un ermite. Aux XIXe siècle, les Bénédictins fondent à Dourgne l'abbaye d'en Calcat, établissement important qui existe touiours. Dom Robert, connu pour ses tapisseries, y était moine.  

Le protestantisme s'est bien implanté dans la région dès les origines. Il avait des représentants distingués en la personne des gentilshommes-verriers. Des temples se trouvent dans plusieurs villages, comme Sorèze, Revel...
 

Les êtres du rêve.

 

Loin du sérieux des moines ou des pasteurs, la Montagne noire a aussi ses fils du rêve. Il y a la Saurimonde, cette fée maléfique qui tente les hommes par ses trésors et sa beauté, pour ensuite les précipiter dans la mort et la désillusion. Tantôt elle fait miroiter la beauté d’un peigne d’or, gage de fortune, et jette une malédiction ; tantôt elle se présente comme une jeune fille aimante, pour gagner au malin les jeunes hommes trop naïfs et trop tendres. Parfois, elle tombe le masque et déclenche les orages et les tempêtes, en démon ennemi de l’humanité qu’elle est.




Le drac, masculin et tout aussi maléfique que la Saurimonde, est également omniprésent dans la Montagne noire. Il se métamorphose en agneau ou en cheval abandonné, qui précipite celui qui s’approche dans les rivières et les torrents.

 

Le monde du sortilège.

 

Sorciers et sorcières sévirent ici aussi, disent les chroniques d’autrefois. A Labruguière, Péronne, au XVIe siècle, fut accusée d’empoisonner hommes et bêtes avec des poudres magiques et brûlée. Au siècle des lumières, sur la montagne de Berniquaut, près de Sorèze, trois hommes tentèrent d’invoquer le diable. Ils provoquèrent un orage qui détruisit les récoltes et les exposa à un lynchage.


Encore au XXe siècle, les Breishs (sorciers) étaient craints et redoutés. Ils prononçaient de redoutables sortilèges qui se matérialisaient sous la forme de boules de plumes, les coquèls, cachés dans les oreillers et les matelas. Ils étaient capables d’arrêter les automobiles, de tarir le lait des vaches, de causer les maladies. Seule la magie blanche de l’endevinaïre pouvait venir à bout de ces manigances. Ici, on raconte –encore aujourd’hui- de telles histoires, comme l’ont révélé dans les années 1970 les études ethnologiques de J.-P. Piniès…

 


Bref…

 

Voilà juste un bref aperçu de la richesse infinie de la Montagne noire, de ses traditions, de son histoire, de ses légendes.


Ce lieu est tellement beau qu’il faut s’y rendre pour le croire.

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W
Cher Monsieur, <br /> quel délicieux plaisir de lire votre article sur la Montagne Noire, magique, envoûtante, grandiose, sublime et secrète. <br /> Je découvre votre blog hélas bien tardivement, néanmoins c'est un grand plaisir de le parcourir et d'y apprendre bien des choses sur cette si belle région, <br /> J'ai bientôt 60 ans, je la parcours depuis des années et je la redécouvre à chaque fois. Je suis né dans l'Aude, lorsque nous étions enfants nos parents nous amenaient souvent après Saint Pons, ils nous apprenaient à ramasser les châtaignes, les noix, les champignons et les noisettes, puis nous déjeunions sur l'herbe. C'était souvent la sortie du dimanche en toute saison. <br /> J'étais émerveillé par ces forêts et ces paysages magnifiques. Puis adulte je ne m'en suis jamais trop éloigné, je l'ai foulé seul, puis avec des amis qui la découvrait avec étonnement. Depuis 5 ans j'y retourne beaucoup plus souvent, très souvent. Je la traverse encore dans tous les sens, et je suis toujours émerveillé comme la toute première fois. La montagne Noire me nourrit de bonheur, de paix et de sérénité. Bien souvent elle m'a généreusement offert le réconfort dont j'avais besoin. J'aime cette terre.<br /> Merci encore. <br /> Bien à vous <br /> William
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A
Merci pour votre beau message empli d'ondes positives ! Pour ma part, c'est mon adolescence que j'ai passé à l'ombre des frondaisons de la montagne noire, avec de mémorables escapades en bicyclette. Désormais, j'y amène ma famille... <br /> Que la vie vous accorde de longs et heureux jours à parcourir notre Montagne sacrée !
E
<br /> Cher Abellion,<br /> <br /> Vous avez beaucoup parlé de la Montagness Noire, de pics et de rivières. Le Pays Cathare comprend aussi l'Ariège et ses cours d'eau. Je viens de tomber sur le Chateau d'Usson mais l'article est<br /> très court. Parlez-nous des cours d'eau. L'eau coule toujours et ils se renouvellent en permanence. Ils ont sûrement une histoire à nous raconter si on réussit à la découvrir. Eux aussi sont<br /> peut-être secrets ! Amitiés, Eurosix.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Oui, l'Ariège... Je lui ai déjà consacré quelques article, il va falloir que j'explore en détail ce pays de nature, de patrimoine, d'authenticité... Merci de la suggestion.<br /> <br /> <br /> <br />
T
J'ai vraiment un soucis avec votre blog et les commentaires .Je vous remercie pour ce bel article pour notre terre commune . Je connais et aime cette terre ,j'y suis née ,j'y mourrais .Je vis côté tarnais .Je sais que votre billet est paru depuis un certain temps mais qu'y puis je ? l'an dernier j'étais si jeune !!!Amitiés.
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A
<br /> Je suis toujours heureux lorsque ce blog reçoit la visite d'une amoureuse ou d'un amoureux de la Montagne noire. Moi aussi, je suis né non loin de là, et si je ne peux guère espérer y vivre toute<br /> ma vie, j'espère quand même, comme vous, y mourir... Soyez donc toujours la bienvenue ici.<br /> <br /> Ps: il y a effectivement un problème technique avec les coms, j'en ai perdu plusieurs ces derniers temps. Ils sont modérés et n'apparaissent normalement que lorsque je les accepte, donc ne vous<br /> étonnez pas si cela prend un peu de temps, en part. en ce moment.<br /> <br /> <br />
C
Je reviendrai lire attentivement. Là, j'ai parcouru et je me suis délecté des photos et je me suis réjoui de cette affinité commune : le pays cathare!
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A
<br /> Oui, l'amour d'une terre est le plus beau de tous les ciments ! Merci de vous commentaires et de vos encouragements, Christian. Mes photos n'ont aucune prétention, si ce n'est de montrer un infime<br /> fragment peut-être de ce que mes yeux peuvent voir de merveilles naturelles, dans ces montagnes.... J'ai sans doute beaucoup à apprendre de vous sur ce plan-là.<br /> Soyez encore remercié de votre intérêt.<br /> Bien cordialement à vous.  <br /> <br /> <br />
C
Dieu qu'il fait bon respirer la fraicheur de la Montagne noire dans vos photos.
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A
<br /> Merci ! C'est effectivement de mise en cette saison. Moi, j'ai toujours supporté difficilement les canicules. La Montagne noire est un univers magique, îlot de nature, de culture, de traditions<br /> parfois étonnantes... Et surtout d'une histoire si riche. On y trouve les vrais châteaux cathares, ceux qui n'ont pas été détruits par Simon de Mtfort...<br /> <br /> <br />